Avocat à Lyon en procédure de licenciement

Maître David Erovic- avocat droit du travail Lyon
Cabinet spécialisé en droit du travail

Votre Avocat à Lyon en procédure de licenciement

Notre Cabinet Erovic Avocats accompagne aussi bien les salariés que les employeurs à chaque étape d’une procédure de licenciement pour motif personnel. Ainsi, que vous soyez confronté à un licenciement pour faute grave ou que vous envisagiez de licencier un salarié, notre expertise en droit du travail garantit une assistance rigoureuse et adaptée.

Nous sécurisons la procédure, veillons au respect des droits et défendons vos intérêts devant les juridictions compétentes.

Maître Julie Gambade - avocat droit du travail lyon
Votre avocat en procédure de licenciement

Procédure de licenciement : un cadre légal strict à respecter

Nous rappelons que le licenciement pour motif personnel doit suivre une procédure précise, quelle que soit la taille de l’entreprise ou l’ancienneté du salarié (Art. L. 1232-2 du Code du travail). Cette procédure vise à assurer au salarié un droit à l’information et à la défense.

Elle comprend trois étapes clés :
➞ La convocation à un entretien préalable,
➞ La tenue de cet entretien,
➞ La notification écrite du licenciement.

Avant d’engager les différentes étapes de la procédure, l’employeur peut décider de placer le salarié en mise à pied conservatoire. Contrairement à la mise à pied disciplinaire, cette mesure ne constitue pas une sanction. Il s’agit d’une suspension provisoire du contrat de travail, décidée unilatéralement par l’employeur, dont l’objectif n’est pas de sanctionner, mais d’écarter temporairement le salarié de l’entreprise (Cass. soc., 9 nov. 2005, n° 03-46.797). Cette mise à l’écart intervient lorsque des faits suffisamment graves sont reprochés au salarié, au point de rendre incompatible sa présence dans l’entreprise pendant le temps de la procédure disciplinaire. Elle prend fin une fois que la décision définitive sur la sanction, notamment un éventuel licenciement, est prise.

Votre avocat en procédure de licenciement

La mise à pied conservatoire : principes et conditions

Notez que l’employeur n’a aucune obligation de mettre en place une mise à pied conservatoire, cette mesure demeure facultative. Néanmoins, il doit agir rapidement : la mise à pied doit intervenir dans un délai maximal de 5 jours ouvrables sous peine de perdre son caractère conservatoire (Cass. soc., 1er juin 2004, n° 01-46.956). La jurisprudence est très stricte sur ce le respect de ce délai.

Ensuite, cette suspension s’impose uniquement lorsque la gravité des faits empêche la présence du salarié dans l’entreprise pendant la procédure disciplinaire (Cass. soc., 18 mars 2009, n° 07-44.185). Elle peut aussi être décidée pour permettre une enquête interne approfondie (Cass. soc., 21 janv. 2016, n° 14-22.283).

Attention, si la mise à pied conservatoire n’est pas suivie rapidement d’une procédure de licenciement, elle peut être requalifiée en sanction disciplinaire, avec toutes les conséquences juridiques que cela implique.

Notre Cabinet Erovic Avocats analyse chaque situation afin de protéger vos droits et, en cas de mise à pied abusive, vous aide à obtenir réparation.

Rémunération pendant la mise à pied conservatoire

En principe, le salarié perçoit son salaire pendant la mise à pied conservatoire. Cette règle s’applique sauf si la suspension résulte d’une faute grave ou lourde.

La jurisprudence précise qu’en cas de faute grave, le salarié perd son droit à rémunération pour cette période (Cass. soc., 20 mars 1996, n° 93-40.553).

Ainsi, la nature de la faute reprochée détermine si le salaire doit être versé ou non durant la suspension du contrat.

Refus du salarié d’exécuter la mise à pied conservatoire

Le salarié ne risque une sanction qu’en cas de refus fondé sur une faute grave avérée. Autrement dit, si la mise à pied conservatoire ne repose pas sur une faute grave justifiant un licenciement disciplinaire, le salarié peut refuser cette suspension sans être sanctionné. Donc, son droit à rémunération reste protégé (Cass. soc., 3 décembre 2002, n° 00-44.080).

Cette disposition protège contre les sanctions abusives lorsque la mesure conservatoire manque de justification sérieuse.

LA CONVOCATION À L'ENTRETIEN PRÉALABLE : FORMALITÉS INDISPENSABLES

Notez que l’employeur doit adresser une convocation écrite, soit par lettre recommandée avec accusé de réception, soit remise en main propre contre décharge (Art. L. 1232-2 Code du travail). L’écrit est exigé car il permet de prouver que le salarié a eu une connaissance claire de l’objet de l’entretien.

Par ailleurs, depuis le décret n° 2018-347 du 9 mai 2018, la voie électronique est également admise pour convoquer le salarié à l’entretien préalable au licenciement.

En outre, la lettre doit préciser clairement l’objet de l’entretien. A ce titre, l’employeur doit notamment préciser que la mesure envisagée pourrait être un licenciement.en indiquant qu’un licenciement est envisagé. Elle doit aussi mentionner la date, l’heure, le lieu, ainsi que le droit du salarié à se faire assister (Art. R. 1232-1 Code du travail). Si l’entreprise ne dispose pas de représentants du personnel, le salarié peut être accompagné par un conseiller extérieur qui figure sur une liste dressée par le préfet. Dans ce cas, la lettre doit indiquer où consulter la liste des conseillers agréés (Art. R. 1232-1 Code du travail).

L'ENTRETIEN PRÉALABLE

L’entretien préalable constitue une étape cruciale de la procédure disciplinaire, car il garantit le respect des droits de la défense du salarié. C’est à ce moment que l’employeur expose les faits reprochés et que le salarié peut faire valoir ses explications. Cette phase permet d’éviter une décision précipitée ou injustifiée, en instaurant un dialogue indispensable avant toute sanction, notamment un licenciement.

Face à cette étape déterminante, faire appel à un avocat en procédure de licenciement vous permet de sécuriser vos droits, d’évaluer les risques juridiques et de vous préparer efficacement à l’entretien. Nous vous assistons à chaque étape pour défendre vos intérêts avec rigueur et réactivité.

Contactez votre avocat en procédure de licenciement :

Assistance du salarié

Lors de l’entretien préalable au licenciement, le salarié peut se faire assister par une personne de son choix appartenant au personnel, si l’entreprise dispose de représentants du personnel (Art. L. 1232-4, al. 1er Code du travail). Toutefois, un représentant ne peut pas s’imposer sans avoir été expressément désigné par le salarié (Cass. soc., 23 oct. 2019, n° 17-28.429). En l’absence d’instances représentatives, l’assistance peut être assurée par un collègue ou un conseiller du salarié figurant sur une liste préfectorale (Art. L. 1232-4, al. 2 et 3 Code du travail).

Présence du salarié

L’entretien préalable est une étape essentielle qui garantit les droits de la défense du salarié. Ce dernier n’est toutefois pas obligé de s’y présenter. Son absence ne peut pas être interprétée comme un aveu ou un renoncement à ses droits. Si le salarié est dans l’impossibilité de se rendre à l’entretien, il peut en demander le report, que l’employeur est libre d’accepter.

 

 

 

Présence de l’employeur ou de son représentant.

En principe, c’est l’employeur lui-même qui mène l’entretien. Il peut toutefois se faire représenter par une personne habilitée à prendre la décision de licenciement. En revanche, la présence d’un tiers extérieur à l’entreprise est exclue (Cass. soc., 28 oct. 2009, n° 08-44.241).

La jurisprudence veille également à ce que l’entretien conserve un caractère individuel : il ne doit pas se transformer en interrogatoire ou en mise en accusation collective.

Le déroulement de l’entretien préalable au licenciement

Sachez que lors de l’entretien préalable, l’employeur est tenu d’exposer clairement les raisons qui motivent le licenciement envisagé, conformément à l’article L. 1232-3 du Code du travail. Cet échange vise à permettre au salarié de répondre aux griefs formulés à son encontre. L’entretien doit donc se dérouler dans une langue que les deux parties comprennent, afin de garantir un dialogue effectif.

Il est important de rappeler que l’employeur ne peut pas prononcer la sanction de licenciement pendant l’entretien lui-même. Il doit respecter un délai de réflexion avant de notifier sa décision par écrit. En cas de non-respect de ce principe, la procédure pourrait être considérée comme irrégulière.

Enfin, les propos tenus par le salarié durant l’entretien ne peuvent servir à justifier, a posteriori, le licenciement, sauf en cas d’abus manifeste de sa part.

Votre avocat en procédure de licenciement

La lettre de licenciement : un acte formel aux exigences précises

La notification du licenciement constitue la phase finale de la procédure. Elle doit impérativement être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception, au moins deux jours ouvrables après l’entretien préalable (Art. L. 1232-6 Code du travail).

Par ailleurs, cette lettre doit énoncer clairement et précisément les motifs du licenciement (Art. L. 1232-6 Code du travail). De ce fait, une simple référence aux griefs mentionnés dans la lettre de convocation est insuffisante ; ces lettres doivent être annexées à la lettre de licenciement (Cass. soc., 12 janv. 1994, n° 92-43.580).

Les motifs indiqués limitent l’étendue du litige et les pouvoirs du juge pour requalifier le licenciement (Cass. soc., 25 juin 2003, n° 01-42.914).

Enfin, depuis l’ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017, l’employeur peut préciser les motifs après notification, à sa propre initiative ou à la demande du salarié (Art. L. 1235-2 Code du travail).

Les conséquences des irrégularités dans la procédure

En cas d’irrégularité, comme le non-respect des étapes prévues ou des délais, nous maintenons le licenciement s’il repose sur une cause réelle et sérieuse, mais nous vous informons que vous vous exposez à devoir verser une indemnité au salarié, plafonnée à un mois de salaire (Art. L. 1235-2 Code du travail).

Le salarié doit toutefois démontrer un préjudice lié à cette irrégularité (Cass. soc., 30 juin 2016, n° 15-16.066).

Nous vous assistons pour évaluer la validité de la procédure engagée, faire respecter vos droits ou engager les recours appropriés si nécessaire.

Cabinet Erovic AVOCATS

Pourquoi faire appel à un avocat ?

La procédure de licenciement est encadrée par des règles strictes et souvent complexes. Toute erreur peut entraîner la nullité du licenciement ou des sanctions financières importantes.

Nous vous accompagnons à chaque étape, de la mise à pied conservatoire à la notification de la lettre de licenciement. Nous vous aidons à comprendre vos droits, à préparer vos dossiers, et à défendre vos intérêts devant les tribunaux compétents.

Contactez-nous dès aujourd’hui pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et sécurisé en procédure de licenciement.

Élaborer une stratégie adaptée à votre situation

Chaque licenciement a ses particularités. Raison pour laquelle notre Cabinet vous accompagne dans l’analyse de votre dossier afin de déterminer s’il existe une irrégularité dans la procédure ou si le motif invoqué par l’employeur ne constitue pas une cause réelle et sérieuse du licenciement.

Ainsi, nous construisons une stratégie sur mesure pour défendre vos droits avec efficacité.

Identifier et réunir les pièces utiles

Un dossier solide repose sur des éléments de preuve pertinents et bien documentés. C’est pourquoi notre Cabinet vous aide à rassembler les documents essentiels tels que votre contrat de travail, votre lettre de licenciement, vos évaluations professionnelles ou encore d’éventuels témoignages.

Nous veillerons à la valeur probante de ces pièces et vous assisterons afin de ne rien laisser au hasard.

 

Chiffrer précisément vos demandes

Lorsque survient un litige, nous évaluons avec précision l’ensemble de vos préjudices, qu’il s’agisse d’indemnités de licenciement, de dommages et intérêts, de rappels de salaire ou d’autres compensations financières. Cette estimation détaillée nous permet de chiffrer vos demandes de manière claire et argumentée.

Ainsi, nous maximisons vos chances d’obtenir une réparation juste et complète, que ce soit dans le cadre d’une négociation à l’amiable ou lors d’une procédure devant le conseil de prud’hommes.

 

Assurer la gestion de la procédure prud’homale

Saisir le conseil de prud’hommes peut être un processus long et complexe. C’est pourquoi notre Cabinet vous représente à chaque étape, de la rédaction de la saisine, en passant par l’élaboration des conclusions, la représentation aux audiences et jusqu’aux délibérations.

En somme, grâce à notre expertise, vous pourrez avancer avec sérénité dans une procédure souvent lourde, à la fois sur le plan juridique et émotionnel.

Cabinet Erovic Avocats
Les coordonnées du Cabinet

103 Rue du Président Edouard Herriot 69002 Lyon

04.28.29.85.92

contact@erovic-avocat.com